Revalorisation des salaires minimaux dans la branche Syntec
La Fédération Syntec a signé le 29 septembre 2022 avec la CFDT et CFTC un avenant de revalorisation des salaires minimaux des salariés de la branche des bureaux d’études techniques, dite « Syntec ».
À l’issue d’une séance de négociation, qui s’est tenue le 29 septembre dernier, les organisations professionnelles de la branche – la Fédération Syntec et la Fédération Cinov – ont signé avec la CFDT et CFTC un avenant de revalorisation des 4 premiers salaires minimaux des salariés ETAM de la branche des Bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils.
Par cet accord, il est ainsi convenu des augmentations suivantes :
- + 4,9% pour le premier niveau ETAM (soit 1715€ et compte tenu des augmentations en avril : + 10% en 2022)
- + 4,4% pour le 2ème niveau ETAM (soit 1715€ et + 8% en 2022) ;
- + 5,2% pour le 3ème niveau ETAM (soit 1745€ et + 7,8% en 2022) ;
- + 2,8% pour le 4ème niveau ETAM (soit 1775€ et + 5,4% en 2022).
Ces augmentations s’appliqueront à toutes les entreprises de la branche le mois suivant l’extension sollicitée auprès du ministère du travail ; l’application est attendue au plus tôt le 1er janvier 2023.
En parallèle, un avenant a été conclu à cette même date avec la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC afin de ne laisser perdurer que deux niveaux au sein de la position correspondant aux fonctions d’exécution. Cet avenant, qui vient ainsi simplifier la grille des salaires, devrait s’appliquer dans le courant du 2ème trimestre 2023.
La Fédération Syntec tient à souligner l’importance et la qualité du dialogue social lors de cette négociation de première importance, profitant à l’avenir des salariés, des entreprises et plus largement des métiers de la branche : « Nous nous félicitons de l’aboutissement positif de cette négociation qui s’inscrit dans le cadre de nos cycles annuels de discussions sur les salaires dans la branche. C’est le signe d’un dialogue social constant, régulier et empreint de confiance », commente ainsi Hubert Giraud, président de la CPPNI de la branche et représentant la Fédération Syntec.