Revalorisation des salaires minimaux dans la branche
À l’issue de la séance de négociation qui s’est tenue le 31 octobre, les organisations patronales – Fédération Syntec et Fédération – Cinov ont signé avec la CFDT et CFTC pour la partie salariés, un avenant de revalorisation des salaires minimaux des salariés de la branche des Bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils. Ces augmentations s’appliqueront à toutes les entreprises de la branche le mois suivant l’extension sollicitée auprès du ministère du travail.
La Fédération Syntec tient à souligner l’importance et la qualité du dialogue social lors de cette négociation de première importance, profitant à l’avenir des salariés, des entreprises et plus largement des métiers de la branche.
La signature de cet avenant permet une revalorisation attendue depuis 2017 dans la branche dont la convention collective couvre plus de 910 000 salariés, soit celle qui couvre le plus grand nombre de salariés en France.
Par cet accord, il est ainsi convenu notamment d’une augmentation des salaires minimaux :
- de 3% pour les premiers niveaux «ETAM »
- de 1,8% pour les premiers niveaux «cadres ».
Le salaire plancher mensuel dans la branche est ainsi de 1558,80€ pour les ETAM et de 1983,60 € pour les cadres.
Dans le détail, les augmentations prévues sont variables selon la classification des salariés (+3% et + 2% pour les ETAM ; +1,8%, +1.5% et +0,5% pour les cadres) et sont détaillées dans la future grille des salaires minimaux, disponible sur le nouveau site de la Fédération Syntec (www.syntec.fr) (lien vers l’accord).
Par ailleurs, compte tenu de la suppression du premier niveau de la grille applicable aux ETAM, les dénominations des trois premières positions ETAM sont mises à jour (futures positions « 1.1 », « 1.2 » et « 1.3 »).
Les partenaires sociaux ont par ailleurs convenu, dans le cadre des travaux sur le toilettage de la convention de branche de préciser l’assiette de comparaison avec les salaires minimaux conventionnels.
Dominique Maret, présidente de la CPPNI de la branche et représentant la Fédération Syntec « se félicite de l’aboutissement positif de cette négociation qui est le signe d’un dialogue social empreint de confiance et d’une ambition de branche visant à favoriser l’attractivité des métiers et la répartition de la valeur ».