Accord formation professionnelle et accord Pro-A : des extensions attendues pour favoriser la formation professionnelle des salariés de la branche
L’accord formation professionnelle d’octobre 2019 et l’accord Pro-A signé le 30 janvier 2020, ont été étendus le 23 et 26 novembre dernier et seront effectifs à compter du 1er décembre 2020. Deux textes aux enjeux particulièrement importants au sein de la branche sur les champs de l’emploi et de la formation.
La Fédération Syntec se félicite de ces extensions qui arrivent à point nommée, dans une période de relance où la formation et la montée en compétence des salariés sont cruciales pour assurer l’avenir de l’économie française, et la pérennité des 80 000 entreprises de la branche.
« C’est une très belle avancée pour les 900 000 salariés de la branche qui pourront désormais profiter d’une politique de formation adaptée à leurs attentes et besoins, notamment grâce à la promotion de l’alternance et à la mise en œuvre de parcours individualisés. L’ensemble des partenaires sociaux impliqués l’ont bien compris : à l’heure où la relance est un enjeu national, donner aux entreprises les moyens de former leurs équipes est une priorité. », commente Matthieu Rosy, Délégué général de la Fédération Syntec.
En effet, en phase avec la volonté exprimée par les partenaires sociaux, ces accords favorisent l’évolution professionnelle des salariés et leur maintien dans l’emploi, tout en tenant compte des mutations sensibles que connaissent leurs métiers dans le contexte actuel.
Pour rappel, à travers l’accord Pro-A, la branche dresse la liste des certifications éligibles à ce nouveau dispositif de promotion ou reconversion par l’alternance. Les certifications retenues sont issues de travaux menés par l’OPIIEC (Observatoire Paritaire des Métiers du Numérique, de l’Ingénierie, des Etudes et du Conseil et des métiers de l’Evènement) sur la base d’études prospectives. Les modalités de mise en œuvre du dispositif y sont également détaillées.
L’accord formation professionnelle, quant à lui, impulse une orientation actualisée à la politique de formation et des priorités de la branche. De façon plus détaillée, il intègre :
- le renouvellement d’une contribution conventionnelle ;
- la mise en place d’un abondement CPF de branche lorsque celui-ci vise une qualification de branche ;
- la participation financière aux frais de garde d’enfants, pour des formations visant le développement des compétences, réalisées hors temps de travail, selon des critères annuellement définis ;
- la possibilité d’externaliser le tutorat en faisant appel à des compétences extérieures ;
- la mise en œuvre, dans le cadre d’un entretien entre les personnes concernées, des modalités d’exercice de la fonction de tuteur.