Fédération Syntec, UIMM et AFPI s’allient dans la région Hauts-de-France et ouvrent trois nouveaux diplômes au service des compétences et des entreprises de la région
Pour répondre aux besoins en compétences des entreprises des secteurs d’avenir dans la région Hauts-de-France et y renforcer l’apprentissage, la Fédération Syntec, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie et l’Association de Formation Professionnelle de l’Industrie se sont associées pour proposer trois nouveaux diplômes, ouverts dès la rentrée 2021. Ce projet intervient dans le cadre d’initiatives menées par la délégation de la Fédération Syntec dans les Hauts-de-France pour la revitalisation de ce territoire où vit près de 10% de la population française.
Développer les compétences et l’apprentissage, un enjeu de relance locale
Consciente que les métiers qu’elle représente ont un rôle majeur à jouer dans le développement économique et social des territoires, et que ce sont des secteurs dont les compétences ne sont pas toujours parfaitement couvertes par les offres de formation, la délégation Hauts-de-France de la Fédération Syntec a engagé un partenariat avec l’UIMM et l’AFPI (Association de formation professionnelle de l’industrie) pour renforcer l’apprentissage et les compétences locales. Ce partenariat est également une opportunité de promouvoir des formations et plus largement des métiers méconnus des jeunes et des personnes en recherche d’emploi dans un contexte de relance où l’apprentissage s’avère être plus que jamais stratégique pour l’ensemble des acteurs économiques du pays.
Les trois diplômes sont déjà disponibles sur la plateforme Parcoursup et seront accessibles dès la rentrée 2021 :
- BTS SIO, option Solutions logicielles et Applications Métiers, à Marcq-en-Barœul et et à Hénin Beaumont ;
- BTS Contrôle Industriel et Régulation Automatique à Dunkerque ;
- La licence professionnelle Automatisme et Robotique à Valenciennes.
« Cette collaboration montre une nouvelle fois que l’industrie et les services ont un rôle complémentaire à jouer dans le dynamisme d’une région aussi active et attractive que les Hauts-de-France. En proposant ces trois nouveaux diplômes, nous avons pour ambition de répondre aux deux grandes problématiques locales que sont l’adéquation entre formation et emplois disponibles, et celle de l’intégration des populations éloignées de l’emploi. En effet, initialement pensées pour un public estudiantin, ces formations peuvent également être intégrées par des personnes en recherche d’emploi dans le cadre de contrats de professionnalisation ; cela nous semble primordial dans le contexte actuel », commente Matthieu Tezenas, délégué régional Hauts-de-France de la Fédération Syntec.
Collaborer localement pour revitaliser les Hauts-de-France
Fédérant l’ensemble des entreprises du numérique, de l’ingénierie, du conseil, de l’événementiel et de la formation professionnelle, la Fédération Syntec représente les 80 000 entreprises françaises et 910 000 personnes qui travaillent dans les secteurs d’avenir. Situées majoritairement en régions, dont 5% dans les Hauts-de-France, ces entreprises ont un véritable rôle à jouer dans la revitalisation des territoires.
Forte de cette ambition, la délégation de la Fédération Syntec dans la région Hauts-de-France entreprend plusieurs initiatives :
- En collaboration avec le Conseil Régional, la délégation identifie des Centres de Formation d’Apprentis (CFA) actifs sur tout le territoire afin de renforcer l’offre de formation initiale en cohérence avec les besoins des entreprises et acteurs économiques locaux.
- Alors que la question du déplacement et de la mobilité sont importantes dans cette région, où les villes moyennes sont situées le plus souvent à 1h de transport de la métropole lilloise, la Fédération Syntec appelle à la mise en place de lieux de coworking dédiés aux métiers à haute valeur ajoutée qu’elle représente. Situées à proximité des CFA et des lieux de vie des alternants, partout dans les Hauts-de-France, ces tiers-lieux peuvent être une réponse pour le futur des équipes des entreprises de la branche. Elles accompagneraient les ambitions d’aménagement du territoire, et permettraient d’équilibrer les forces vives entre une métropole encore trop aspirante et des territoires excentrés.